Quatuor Amayères

Quatuor Amayères

Antoine Mézy, Margot Carles, Isabelle & Nicolas Stimbre, clarinettes.

2022

Vendredi 29 Avril à 18h30 au bar « Le Prolé », à Nîmes

Samedi 30 Avril à 20h30 au Castelas de Rochefort du Gard,

et Dimanche 1er Mai à 18h au Temple de Valleraugue

Concert du Quatuor Amayères

« Un concert près d’ici, rapprochant le lointain, venez et écoutez …
Le quatuor de clarinettes Amayères propose un concert de musique contemporaine au confluent des arts et des sens, là où les paysages deviennent des personnages, sa musique abolissant les distances et la notion du temps. 

Ces quatre musicien.ne.s de talent, volubiles et engagé.e.s, serviront au concert une musique de haut vol en toute simplicité : vous pourrez y entendre les oeuvres de 3 compositeurs contemporains abordables, proches des interprètes et des auditeurs, sincèrement attachés à la portée émotionnelle de leur musique, souvent rythmée et virtuose, toujours racontant une histoire.

C’est l’humanité d’aujourd’hui qui s’exprime, sa géographie, son héritage, ses errances parfois, tout ceci formant Art …« 

Programme :

. ‘Transoceanica’ de Miguel Del Angel, 2021, création française de la version de l’auteur pour quatuor de clarinettes en 2021 par le Quatuor Amayères. 

. ‘Antrios’ de Gary Yershon, musique de scène de la pièce de théâtre « Art » de Yasmina Reza (version anglaise), création mondiale de la version de l’auteur pour quatuor de clarinettes. 

. ‘Ciudades’ de Guillermo Lago, 2011

avec les intermèdes lors du concert extraits d’ « Arrêts sur Image » de Romain Didier (2017),
et l’emprunt à Tomassenko, artiste belge de la question « S laksass pass » (2013) 

2021

Ni Kerala, ni Algonquin, ni Lambaréné … juste Amayères.

Vous le trouverez là où les paysages deviennent des personnages, visez les volets verts, aux Amayères …

Jeudi 12 Août à Lus la Croix Haute

Programme :

‘Transoceanica’, de Miguel Del Aguila

‘Arrêts sur images’ de Romain Didier

‘Ciudades’ de Guillermo Lago

Variations

C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons

Quatre âmes hier, camarades, têtes nues, 
Et le regard touché par le vert et le bleu,
Jouent ; Elles sont assises là, occupées sous la nue,
Les mains pleines d’ébène comme la lumière pleut.


Heureuses de cap en sol, elles jouent. Des ondes comme
Le feraient les vents, elles aussi soufflent en somme ;
Nature, berce-toi chaudement à leurs voix.


Les parfums de tous sens font gonfler leurs poitrines,
Elles jouent dans le soleil, de mains et de machines.

Tranquilles. Il n’y a rien qui bouge que leurs doigts.

 »

D’après A. Rimbaud, le Dormeur du Val